Constantine – qui en l’an 2000 a fêté ses 2 500 ans d’histoire – et son agglomération, comptent près d’un million d’habitants. Ville moderne et centre d’affaires, elle a su conserver nombre de ses activités artisanales comme la broderie sur velours, la dinanderie, la chaudronnerie, la sculpture sur bois ou la poterie.

Elle étonne par sa configuration, construite sur deux rochers reliés par des ponts suspendus. Edifiée sur un plateau rocheux déchiré par de profondes et étroites gorges creusées par les rivières, dont l’oued Rhumel, Constantine bénéficie d’une situation remarquable qui lui a valu d’être de toutes les batailles. Vers le IVe siècle avant J.-C., les Numides vivaient dans une cité qu’ils appelaient Sarim Batim puis Kirtha. Au IIe siècle après J.-C., la cité, qui est devenue « Cirta », appartient à l’Empire romain. Elle se retourne contre Rome en 311 après J.-C. mais sera sévèrement punie par Maxence qui la détruit. L’Empereur Constantin la reconstruit en 313 et lui laisse alors son nom. Du Ve au VIIe siècle après J.-C., Constantine passe successivement aux mains des Vandales, des Byzantins puis des Arabes. Du XVIe au XVIIIe siècle ce sont les Turcs qui occupent la ville et la transforment en véritable capitale. Dans les années 1830, les Constantinois s’opposent à l’arrivée des Français qui sortent vainqueurs de la bataille avec une canonnade qui a lieu sur les actuelles places du 1er Novembre et des Martyrs.

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