LE HOGGAR

Le Hoggar (du tamachek Ahaggar) est une chaîne de montagnes du Sahara central, dans le sud de l’Algérie.

C’est un massif circulaire dominé par le plateau de l’Atakor (le crâne), d’une altitude moyenne de 2000m, hérissé de pitons atteignant presque 3000 m.

Le Hoggar est essentiellement constitué de roches volcaniques et métamorphiques les unes que les autre constituent des paysages grandioses. A chaque détour, la vue qui s’offre dans toute sa splendeur laisse le visiteur saisi, envoûté.

Le calme, parfois bercé par le chant du vent, conjugué avec la majesté de la roche taillé par l’ingéniosité de l’érosion, incite à la contemplation, au recueillement et à la détente. C’est un monde fascinant, un livre d’histoire et de découvertes, un univers de quiétude, de sagesse et de mystères, un univers qui incite au voyage dans l’espace et dans le temps, à la rencontre de soi.

SITUATION GEOGRAPHIQUES

Le Hoggar est situé à l’Est de Tamanrasset ; Le mont Tahat, au centre de l’Atakor, culmine à 2 918 mètres c’est le plus haut sommet d’Algérie. Il couvre une superficie d’environ 550 000 km2.

Le Tassili N’Ahaggar (ou Tassili du Hoggar) est situé à environ 300 km au Sud-est de Tamanrasset, soit à une centaine de km de la frontière nigérienne.

Le Tassili N’Ajjer est situéà environ 600 km au Nord+est de Tamanrasset, soit tout près de la frontière Libyenne.

Tamanrasset, « chef-lieu du Hoggar », avoisine les 1 400 m d’altitude.

A une distance moyenne de 200 km autour de l’Ahggar, on trouve :

  • Au Nord : le Tassili N’moudir
  • A l’Est : le Tassili N’Ajjer
  • Au Sud-est : le Tassili N’Ahaggar et le Tassili Tin Reroh
  • Au Sud-ouest : le Tassili Missao
  • Au Nord-ouest : l’oued jerad

LE CLIMAT

Il est vraisemblable qu’à une époque ancienne, la sécheresse n’avait pas encore atteint le degré qu’elle connaît aujourd’hui. Mais les Ergs et Regs étaient déjà formés et les rivières avaient le caractère intermittent qu’on leur connaît de nos jours. L’existence des hautes pressions dans la région des Açores, qui s’étendent sur le Sahara et en éloignant les nuages, est la principale raison de la rareté des pluies.

En principe, le climat désertique enregistre des précipitations annuelles inférieures à 250mm. En fait, elles dépassent rarement 100mm et certaines années, elles sont nulles.

Malgré tout, il ne se passe pas d’année sans que le massif du Hoggar ne reçoive quelques pluies, ce qui ne veut pas dire qu’il pleuve partout.

L’observation de Tamanrasset a mis en évidence un régime de pluies régulier au Sahara Central. Les chutes d’eau sont enregistrées en été et en hiver et procèdent de deux perturbations saisonnières :

  • La première est en relation avec la mousson de juillet à octobre. Elle vient donc du Sud et a souvent un caractère orageux.
  • La seconde est issue de la dépression hivernale qui s’étend sur toute l’Afrique du Nord qui est susceptible d’apporter des pluies jusqu’aux Hoggar mais en quantités moindres que la première

Sous l’action de perturbations accidentelles, il arrive qu’il pleuve aussi en d’autres saisons.

Du fait d’un climat moins extrême que le reste du Sahara, le Hoggar est un important refuge pour certaines espèces animales et végétales.